Une petite histoire m’a menée à cette recherche que j’intitulerai ‘sensibilité à l’altitude et à la population’.
Au cours de mes dernières vacances, j’ai quitté Paris, fuyant le monde, la grande ville, la chaleur et l’omniprésence du bitume qui caractérise assez bien notre capitale durant la période estivale. Direction Lyon, avec comme objectif final les Alpes et pourquoi pas un petit village du Queyras, qui m’apporterait la tranquillité, la fraicheur et des fleurs en prime. Pendant ces deux semaines, et pour les raisons précédentes j’avais deux choses en tête : 1- trouver une petite ville et 2- aller en altitude.
C’est ainsi qu’une idée de cartographie sensible m’est venue à l’esprit, ou comment objectiver le ressenti que l’on peut avoir dans une petite ville de haute montagne ou dans une métropole de la vallée du Rhône.
J’ai donc désiré mettre en image les sensations liées à deux paramètres : la taille et l’altitude de la ville considérée. J’ai pris comme sujet d’étude l’ensemble des communes dans lesquelles je me suis rendu, en occurrence Paris, Lyon, Vienne, Valence, Romans-sur-Isère, Die, Chatillon-en-Diois, Guillestre et pour finir Saint-Véran (plus haute commune d’Europe !).
Le dégradé de gauche à droite correspond à la gradation d’altitude, celui de bas en haut gradation de la population :
Ainsi, chaque commune peut être définie par une zone caractéristique :
En découpant chaque zone, j’obtiens une identité colorimétrique par commune :
Les identités colorimétriques, une fois spatialisées constituent un « itinéraire sensible » de Paris vers Saint-Véran :
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Travail réalisé en 2011 en collaboration avec Antoine Lerond, artiste, ingénieur télécoms et conseiller en propriété industrielle.
Sources : wikipedia et www.d-maps-com
Ce travail de recherche a été publié sur la Plateforme Art & Géo de Cartes Sensibles proposée par le pOlau (pôle des arts urbains) et Crévilles.
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